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Vingt ans à son compte dans le BTP, le parcours atypique de Véronique Elle parle d’elle-même comme d’une « grande gaillarde » qui a « la tchatche ». La Loconoise VéroniqueCarlier, 53 ans, travaille depuis vingt ans à son compte comme peintre décoratrice. « Mes parentsseraient fiers de mon parcours…», dit-elle. PORTRAIT D’UNE LOCONOISE… Veronique […]

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Vingt ans à son compte dans le BTP, le parcours atypique de Véronique


Elle parle d’elle-même comme d’une « grande gaillarde » qui a « la tchatche ». La Loconoise Véronique
Carlier, 53 ans, travaille depuis vingt ans à son compte comme peintre décoratrice. « Mes parents
seraient fiers de mon parcours…», dit-elle.

PORTRAIT D’UNE LOCONOISE…

Veronique Carlier connait locor comme sa poche, La peintre décoratrice v est née et mil aujourd nu
rue du 8-Mai, sur la propriété autrefois occupée par ses parents et leurs parents avant eux.
« Ça fait 103 ans que la famille est installée ici »
À cette même adresse se trouve le siège de l entreprise Carlier Deco qui fêtera en mai ses vingt ans d existence et emploie aujourd’hui « un ouvrier qualifié et un apprenti », la preuve, dit la patronne. que les affaires marchent. bien. « Mes parents seraient fiers de mon parcours…»

.…. AUTREFOIS SALARIÉE…

« Grande gaillarde» avec de «la Tatche». la peintre décoratrice de 53 ans n’a pas toujours travaillé à son compte. Son parcours est « atypique », dit-elle. « A 15 ans je suis partie en Belgique pour passer un bac Art déco à Saint-Luc. J’ai fait
ensuite quatre ans d’étude aux Beaux-Arts. je souhaitai travailler dans l’industrie du textile mais les usines ayant fermé. Je me suis reconvertie dans le bâtiment »
Comme peintre et nuis comme peintre décoratrice. La difference?
« Les peintres (en bâtiment, NDLR) ne font pas de ciel nuageux. de trompe-l’oeil ou d’effets de couleurs précis. », toutes les finitions originales. A la suite d’un licenciement économique, la Loconoise a enchainé des mois de galère, des mois au RSA. avant de créer son entreprise en 2003.

on est à genoux, debout ou sur un escabeau, et parfois on part de rien pour réaliser des choses superbes.

Véronique Carlier

« A la base, je ne pense pas travailler à mon compte. Mais il y avait de la demande et mes parents travaillaient en tant qu’indépendants dans le monde agricole. j’avais peut-pere cette fibre d’indépendance en moi… »

… ET FEMME DANS LE BTP


Veronique Carlier a beau mener ses troupes. elle continue de revêtir la combinaison de travail. «
Il faut être en forme pour être peintre décoratrice. Tous les chantiers sont physiques, on est à genoux, debout ou sur une escabeau, et parfois on part de rien pour réaliser des choses superbes. On travaille avec nos mains!

Je fais d’abord un travail de peinture, puis de décoration. On ne fait de belles décorations sans une belle préparation, raconte la patronne. Les femmes ne sont pas nombreuses dans le milieu du BTP. Alors il a fallu se faire une place, les première années. « Quant j’ai créé mon entreprise, les gens me disaient au téléphone : Vous pouvez me passer votre mari pour faire un devis ? » Je leur répondais : « Ça va être compliqué parce que c’est mon entreprise!. L’anecdote à fait sourire l’artisane. « Je n’ai plus ce genre d’appels maintenant.. »

Article de la Voix du Nord